Nicolas Sarkozy "agressé"

Nicolas Sarkozy a été violemment agrippé par un homme alors qu'il saluait la foule lors de son déplacement dans le Sud, près d'Agen. L'auteur de cette agression, Hermann Fuster, 32 ans, est un employé du conservatoire de musique. Il explique qu'il a voulu interpeller le chef de l'Etat sur l'intervention en Libye. Le Président de la République a décidé de ne pas porter plainte. Ce qui n'empêche pas les poursuites judiciaire contre Hermann Fuster. Il risque 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende. Pas sûr que la peine soit la même que s'il avait commis l'acte sur un simple citoyen. Vive la France !

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JT : Journal Truqué

Les médias n'avaient déjà pas la côte, le scandale de ce week-end ne risque pas d'arranger les choses.
Tout le monde a entendu ou lu cette fameuse histoire. L'attachée de presse d'Eric Ciotti, député UMP et Président du Conseil Général des Alpes-Maritime, se lance dans la comédie en interprétant le rôle de la mère désespérée dans un reportage diffusé lors du JT de 13h sur TF1. Son témoignage poignant vantait les mérites du contrat de responsabilité parentale (CRP) mis en place par ... Eric Ciotti.
Oui mais voilà, TF1 n'a pas le monopole de l'information et lorsque le Président du groupe communiste au Conseil Général la reconnaît il s'empresse de dévoiler l'affaire à d'autres médias. Très vite le reportage créé la polémique et les accusations fusent. Pour Eric Ciotti, la proposition faites par les journaliste à son attachée de presse n'est pas honnête. Les responsables de TF1, quant à eux, déplorent le manque de professionnalisme de Nice-Matin qui leur a fournit le reportage. Nice-Matin se défend tant bien que mal. Finalement c'est NMTV qui est mis en cause. Un petit jeu sans intérêt car le mal est fait. Les médias et les politiques, qui sont les piliers d'une République et d'une démocratie, ne semblent plus dignes de la confiance du peuple. Les premiers pourraient avoir perdu des valeurs essentielles à leur profession, l'objectivité et la crédibilité. Les seconds paraissent de moins en moins fiables.


Et ni la démission de l'attachée de presse, ni la mis-à-pied des journalistes, ni même les excuses de Jean-Pierre Pernaut ne changeront la donne.

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